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Un pilotage gouvernemental pour stimuler les emplois verts. Deux ans après le Grenelle de l’environnement, dont le gouvernement assure qu’il pourrait à terme déboucher sur 600.000 emplois verts, les filières se sont réunies mardi 13 octobre 2009 pour se mettre en ordre de marche.
La secrétaire d’Etat au développement durable, Valérie Létard, a installé le comité de pilotage dont elle avait obtenu la création en conseil des ministres, début septembre, et qui rassemble les élus, les professionnels, les collectivités, les syndicats et les associations, sur le modèle du Grenelle.
Dix filières prioritaires, parce que porteuses d’emplois, bénéficieront chacune d’un comité ad hoc : transports, automobile, énergies renouvelables, eau-assainissement-déchets, bâtiment, agriculture et forêts, électromécanique, raffinage et biocarburants, tourisme et métiers de la mer.
Il s’agit de mobiliser les territoires et les filières concernées par le développement de ces nouveaux métiers verts, pour lesquels, souligne Mme Létard, "il y a inadéquation entre l’offre et la demande".
Citant le Pôle emploi, Mme Létard rappelle que "l’emploi vert représente aujourd’hui 1,5% de l’emploi total, c’est à dire 375.000 emplois à pourvoir de façon immédiate", mais pour lesquels les candidats éventuels sont peu ou pas formés.
L’ensemble des chantiers issus du Grenelle représente, selon le gouvernement, une activité économique estimée à 450 mds d’euros et 600.000 emplois d’ici 2020, dont la moitié dans le seul bâtiment, pour promouvoir des logements sobres en énergie.
Le comité de pilotage, qui devra rendre ses travaux le 20 décembre, doit identifier les métiers, définir les besoins en formation et organiser la formation et le recrutement.
La ministre a prévu d’organiser, fin janvier 2010 une conférence nationale sur les métiers de la croissance verte.
le, 13 octobre 2009
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