Pas de risque zéro
Selon le rapport, il n’y aurait « pas d’effets sanitaires à court terme, ni à long terme », liés à l’exposition aux radiofréquences. Mais, même s’il n’y a pas de « démonstration probante » de l’existence d’effets autres que thermiques, « on ne peut formellement montrer l’inexistence d’un risque ». Un petit nombre d’experts ont constaté des effets notamment sur les fonctions cellulaires mais aucune étude n’a démontré que les ondes pouvaient provoquer une pathologie.
Bref, dans le doute, l’Afsset recommande aux pouvoirs publics de réduire les expositions du public et de développer la recherche pour lever les incertitudes qui demeurent.
Satisfaction et vigilance
« Cet avis est en rupture par rapport aux avis précédents. Les experts estiment qu’il reste de nombreuses incertitudes donc il faut appliquer le principe de précaution », note Stéphen Kerkhove, de l’association Agir pour l’environnement. Il demande donc au gouvernement de baisser les seuils d’exposition aux ondes. Il souhaite également que la publicité pour les opérateurs mobiles à destinations des adolescents soit interdite.
Pour Daniel Oberhausen, physicien et représentant des associations pour l’environnement, insiste lui, sur la nécessité que « les industriels financent les laboratoires de recherche. »
15 octobre 2009